Une petite histoire de GISELLE du Bolchoï...
Rien de moins qu’un des monuments du patrimoine chorégraphique. L’histoire de la paysanne amoureuse à en tomber folle et en mourir reste un moteur à fantasmes. Aimer quelqu’un qui ne vous est pas destiné, entrechoquer les classes sociales, autant de thèmes increvables toujours d’actualité. Chorégraphié en 1841 par le maître de ballet Jules Perrot en collaboration avec le danseur Jean Coralli d’après le scénario suggéré par l’écrivain Théophile Gautier, sur une musique d’Adolphe Adam, ce sommet du romantisme a connu des hauts et des bas en dépit de son succès international. Créé à l’Opéra de Paris, il disparaît de l’affiche en 1868. Heureusement, Marius Petipa, le Marseillais de Saint-Pétersbourg, le remet en selle seize ans plus tard, en y concevant le début de ce fleuron qu’est l’acte blanc, plongeon fantasmagorique dans l’univers des Wilis, ces fantômes de jeunes filles décédées parce que trompées par leur fiancé avant leurs noces. Mais il faudra attendre 1910 pour que Giselle rapplique en France dans les valises du Serge Diaghilev et dans l’interprétation de deux monstres de la danse : Vaslav Nijinski et Tamara Karsavina. Le ballet entre dans le répertoire du Bolchoï en 1944 et est depuis dansé presque sans interruption, aujourd’hui dans la version unique du grand maître Grigorovitch. GISELLE sera retransmis en direct de Moscou dans les cinémas en France et dans le monde ce dimanche 11 octobre à 17h ! Infos et réservations ici : http://bit.ly/BolchoiGiselle